Les arts modestes lus par les enfants
Pour expliquer les arts modestes, nous avons donné la parole aux enfants …
- Le terme d’art modeste a été créé pour nommer ce qui est oublié, marginal, occulté, méprisé, aux périphéries de l’art.
- Il encourage la libre circulation entre culture savante et culture populaire.
- Il nous invite à passer outre le bon et le mauvais goût.
- L’Art modeste est en perpétuelle transformation : ses frontières s’étirent, se rétractent et son centre se déplace.
- Les gestes peuvent être de l’art modeste : faire un bouquet, un gâteau d’anniversaire, taguer son nom dans les rues, danser le pogo ou griffonner sur un calepin en parlant au téléphone.
- On peut dire que les marchés aux puces, les vides-greniers, les boutiques de souvenirs dans les aéroports, les fêtes populaires et religieuses, les parcs d’attraction … sont des lieux privilégiés de l’art modeste.
- Les chambres d’adolescents sont des temples de l’art modeste !
- L’art modeste renait sans cesse à la périphérie de notre imagination …
- Il n’y a pas d’artiste modeste, il n’y a que des productions modestes !
- L’art modeste délaisse les grandes avenues pour emprunter les contre-allées.
- Ces objets et images n’ont en commun que leur propension à nous faire rêver sans se prendre au sérieux.
- Ils n’ont pas la prétention d’être des œuvres d’art !
- Tout s’y côtoie, le rare et le trivial, le pur et le décadent, le commercial et l’idéologique, le tout et le peu.
- L’art est là où on s’y attend le moins !
(citations d’Hervé Dirosa)